Le Kenya importe annuellement 400 000 véhicules, dont la majorité sont des motos
Le Kenya prévoit d’importer environ 20 000 véhicules électriques par an pour répondre à la demande croissante et réduire le recours aux produits pétroliers , selon un rapport publié le 28 septembre.
Le Rapport économique du Kenya 2023 publié par l’Institut kényan de recherche et d’analyse des politiques publiques (Kenya Institute for Public Policy Research and Analysis en anglais, Kippra), un groupe de réflexion gouvernemental, indique que l’initiative d’importer davantage de véhicules électriques réduirait la dépendance aux énergies fossiles qui ont contribué à la hausse du coût de la vie.
Le Kippra a noté que ces 19 952 unités représenteraient 5% des près de 400 000 véhicules importés dans le pays, dont la majorité sont des motos.
« Cela entraînera une hausse du nombre de véhicules électriques dans le pays. Sur la base de cette direction politique, on comptera 5 375 véhicules à moteur électrique, 14 620 motos et vélos électriques et 317 scooters électriques à trois roues », a détaillé l’institut.
D’après le groupe de réflexion, l’adoption de la mobilité électrique est une façon innovante de réduire le fardeau des produits pétroliers et d’apporter une contribution positive à la diminution des coûts de transport et donc du coût de la vie.
Le Kippra a souligné que des moyens de transport abordables, fiables et efficaces réduisaient les coûts liés au transport dans de nombreux secteurs économiques.
L’adoption de la mobilité électrique accélère la transition vers le système énergétique à faibles émissions de CO2 qui est nécessaire pour des transports abordables et durables, a-t-il ajouté. En promouvant la mobilité électrique, a affirmé l’institut, le Kenya peut ainsi acquérir un avantage concurrentiel dans les nouvelles technologies et les exporter vers d’autres pays.
