Sur un potentiel éolien terrestre total du continent estimé à 59 000 gigawatts, le pays du Maghreb disposerait de 7 700 GW
L’Algérie a un potentiel éolien onshore (terrestre) de 7 700 gigawatts (GW), ce qui représente les plus importantes ressources d’énergie éolienne terrestre du continent africain, renseigne la Société financière internationale (IFC) du groupe de la Banque mondiale dans les résultats d’une étude présentée le 30 septembre.
D’après cette étude menée en collaboration avec le Conseil mondial de l’énergie éolienne (Global Wind Energy Council, GWEC), Everoze et Vortex – deux sociétés de conseil spécialisées dans les énergies renouvelables – le potentiel éolien terrestre total de l’Afrique est évalué à 59 000 GW, soit 90 fois la capacité installée dans le monde actuellement (650 GW); le continent représentant cependant moins de 1% de cette capacité installée.
Les ressources de l’Algérie représentent l’équivalent de 11 fois la capacité éolienne terrestre installée dans le monde actuellement, souligne l’IFC.
L’institution du groupe de la Banque mondiale se dit disposée à soutenir le secteur public et privé pour aider le continent à tirer parti de son potentiel dans cette énergie renouvelable parmi les “moins chères” et les plus en croissance.
Selon les données de BloombergNEF (BNEF), l’éolien a représenté avec le solaire plus de 60% des nouvelles capacités de production électrique installées dans le monde en 2019.
Et alors ?
Tout cela est connu depuis des lustres, notamment au niveau de la façade maritime de l’Algérie qui s’étend sur plus de 1.500 kms, mais surtout au niveau des hauts plateaux qui courent sur pratiquement la même distance, avec en plus une profondeur qui varie entre 100 et 200 kms.
Est-ce suffisant ? Non, tant que la volonté politique de nos gouvernants demeure absente et l’autisme encore élevé au stade de règle de gouvernance. Tant qu’il y aura encore du gaz et du pétrole, le reste attendra, mais plus dur sera le réveil.