Les données disponibles à fin septembre 2020 ont été compilées par Everoze et Vortex pour le compte de l’IFC et du Conseil mondial de l’énergie éolienne (Global Wind Energy Council, GWEC)
De l’Algérie au Cameroun, de l’Egypte au Somaliland ou encore de l’Ethiopie au Mozambique en passant par le Soudan du Sud, l’énergie éolienne est présente et elle peut être exploitée pour résorber les déficits énergétiques nationaux.
Dans un travail de mise en perspective du potentiel éolien terrestre (onshore) de l’Afrique, dont les résultats ont été annoncés depuis le 30 septembre 2020 et relayés sur Energies Media, la Société financière internationale du groupe de la Banque mondiale (IFC) a ainsi pu mettre en évidence que le continent dispose d’un potentiel éolien total équivalent à environ 59 000 gigawatts (GW) pour un productible annuel de 180 000 térawattheures (TWh), soit le nécessaire pour satisfaire plus de 250 fois la demande d’électricité totale sur le continent africain (700 TWh/an).
Energies Media a pu obtenir certaines données de l’étude – notamment le potentiel pour 51 des 54 pays qui composent l’Afrique -, à l’occasion d’une présentation virtuelle animée par des experts du Conseil mondial de l’énergie éolienne (Global Wind Energy Council, GWEC) – associé à l’étude – et de l’IFC le 05 octobre. Everoze et Vortex – deux sociétés de conseil spécialisées dans les énergies renouvelables – ont aussi participé à l’étude.
Il est à noter que tous les pays du continent n’ont pas le même potentiel technique. D’après l’étude de l’IFC et du GWEC, certains pays ont par exemple des vents forts supérieurs à 7,5 mètres par seconde, d’autres supérieurs à 8,5 mètres par seconde.
La Société financière internationale recommande d’investir dans le secteur, largement inexploité mais pourtant dans l’une des énergies renouvelables à la croissance la plus rapide au monde après le solaire.