Le groupe, qui émet actuellement 51 millions de tonnes de CO2 par an, vise une réduction de 40% de ses émissions, a annoncé mardi, 15 mai, Jean-Bernard Lévy
EDF vise un maximum d’émissions annuelles de CO2 de 30 millions de tonnes en 2030, contre 51 millions de tonnes par an aujourd’hui, a annoncé mardi, 15 mai, le PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy.
Une telle réduction, de 40% des émissions de CO2, amènera les émissions du groupe à 40g/kWh, a précisé le patron de l’électricien français lors de l’assemblée générale des actionnaires à Paris. « Aucun grand électricien n’atteint un niveau » d’émissions « aussi bas », a souligné M. Lévy.
Cette réduction sera réalisée « en fermant ou en adaptant des centrales au charbon et au fioul » ainsi que « par le développement accéléré de moyens de production renouvelables en complément de la production nucléaire et hydraulique », a expliqué EDF dans un communiqué.
Le groupe a aussi confirmé son objectif de « neutralité carbone à l’horizon de 2050 ». Il rappelle qu« il a déjà « réduit ses émissions de plus de 35% depuis 2013 », selon le communiqué.
L’électricien, dont l’État est actionnaire à 83,50%, est pressé par le gouvernement de développer les énergies renouvelables alors que le pays veut réduire sa dépendance au nucléaire à moyen terme. Il a présenté en décembre un plan pour développer massivement le photovoltaïque en France. EDF veut également développer ses capacités de stockage de l’électricité dans le monde.
« Pour être respecté, l’accord de Paris et son objectif de limiter la hausse du réchauffement climatique à 2°C nécessitent l’action des entreprises aux côtés des États », a souligné le patron d’EDF, cité dans le communiqué.