Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 2,37%, pour finir à 93,27 dollars le 04 février, tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars, a lui pris 2,25%, pour clôturer à 92,31 dollars
Les cours du pétrole ont encore grimpé plusieurs marches vendredi, poussés par une conjonction de facteurs favorables, du froid aux États-Unis aux doutes sur l’Opep, en passant par la crise ukrainienne qui s’installe.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 2,37%, pour finir à 93,27 dollars. En séance, il est monté jusqu’à 93,70 dollars, pour la première fois depuis début octobre 2014.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars, a lui pris 2,25%, pour clôturer à 92,31 dollars. Le Brent s’est lui aventuré jusqu’à 93,27 dollars en séance, une première depuis fin septembre 2014.
L’Opep+ n’a pas dévié de sa ligne le 02 février en décidant d’augmenter 400 000 barils par jour sur le marché en mars, malgré les appels à l’automne de la Maison Blanche à desserrer davantage le robinet d’or noir afin de calmer la flambée des cours.
L’ascension fulgurante des prix ces dernières semaines ne semble pas devoir changer de donne. Depuis l’avant-dernière réunion de l’organisation, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) a grimpé de plus de 14% et celui du Brent de plus de 11%, les deux références du brut atteignant en janvier des sommets inédits depuis plus de sept ans.