Les travaux de construction, d’un montant estimé à 48 milliards de FCFA, sont prévus sur 29 mois et seront menés par deux sociétés chinoises
Le Congo, pays producteur d’hydrocarbures, aura bientôt une filière de formation aux métiers du pétrole et du gaz, installée dans une nouvelle université dont les travaux ont été lancés le 29 février près de la capitale économique et pétrolière Pointe-Noire, a constaté un journaliste de l’AFP.
Il s’agira aussi de la première université publique implantée en dehors de la capitale administrative et politique Brazzaville, située à environ 500 km de Pointe-Noire.
« Le programme prévoit la construction de quatre instituts supérieurs », a déclaré Oscar Otoka, délégué général des grands travaux, lors d’une cérémonie présidée par le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso.
Il s’agira des instituts du pétrole, gaz, mines et énergie, de la mer et transports, d’agronomie, foresterie et écologie et, enfin, des arts. Il y aura aussi quatre facultés dont celle des sciences de la santé, puis deux écoles supérieures, a-t-il précisé.
A terme, « l’université de Loango », son nom officiel, accueillera selon M. Otoka 20 000 étudiants, sur un site de 280 hectares. Les travaux, d’un montant estimé à 48 milliards de FCFA (73 millions d’euros), sont prévus sur 29 mois et seront menés par deux sociétés chinoises.
L’université de Loango sera le premier établissement à former les cadres intervenant dans le pétrole et le gaz.
Le Congo est le troisième producteur de pétrole au sud du Sahara, après le Nigeria et l’Angola, avec une production officielle de 350 000 barils par jour. Il est aussi devenu un producteur de gaz naturel liquéfié, dont la première cargaison a été exportée le 27 février.