Condamnation par le FPEG des sanctions anti-russes qui affectent le commerce du gaz naturel




« Nous condamnons toutes les restrictions économiques unilatérales prises sans l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies et toute application extraterritoriale des lois et réglementations nationales contre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz », lit-on dans la déclaration d’Alger

 

A l’issue du sommet des pays exportateurs de gaz, qui s’est tenu le 2 mars dans la capitale algérienne, les dirigeants ont adopté à l’unanimité la Déclaration d’Alger, qui condamne notamment les sanctions économiques unilatérales.

« Nous condamnons toutes les restrictions économiques unilatérales prises sans l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies et toute application extraterritoriale des lois et réglementations nationales contre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) », dit la Déclaration d’Alger.

Ces restrictions « affectent négativement le développement et le commerce du gaz naturel et constituent une menace à la sécurité des approvisionnements en gaz naturel », poursuit-elle.

Les représentants du FPEG (ou GECF en anglais) ont également revendiqué les « droits souverains absolus et permanents des Etats membres sur leurs ressources en gaz naturel ».

Ces condamnations sont un message destiné en particulier aux Etats-Unis et aux pays occidentaux qui ont pris des sanctions unilatérales à l’égard de la Russie depuis le début de ses opérations militaires en Ukraine.

Le FPEG, fondé en 2001, réunit 12 pays membres (Algérie, Qatar, Russie, Iran, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Trinité-et-Tobago, Venezuela et Emirats arabes unis) et huit autres qui ont le statut d’observateur (Angola, Azerbaïdjan, Irak, Malaisie, Mauritanie, Mozambique, Pérou, Sénégal).

Selon le FPEG, ses membres, et sept autres pays associés, représentent 70% des réserves prouvées de gaz et 51% des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).

« D’ici 2050, la demande de gaz naturel devrait augmenter de manière impressionnante de 34%, faisant considérablement croître sa part dans le mix énergétique mondial, passant de 23% actuellement à 26% », a estimé le FPEG dans son rapport annuel « Global Gas Outlook 2050 » publié le 29 février.

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