En dehors de ces créances, Eneo assure que “le taux de recouvrement se situe dans les marges prévues” par son plan d’action au 01er mai 2019
Les délais de paiement des factures de consommation d’électricité des institutions et administrations publiques camerounaises continuent de préoccuper Eneo, la société concessionnaire du service public de la distribution d’électricité.
“Sur le plan financier, notre trésorerie s’est progressivement dégradée au cours des derniers mois, à cause essentiellement des créances de l’Etat, auxquelles s’ajoutent celles de certaines entités publiques. Lorsque l’on isole ces créances dans notre portefeuille, le taux de recouvrement se situe dans les marges prévues dans notre plan”, a indiqué la direction d’Eneo au personnel de l’entreprise le 01er mai dernier, à l’occasion de la Journée internationale du travail.
La situation se pose régulièrement avec les administrations et autres structures publiques. Contactées par Energies Media en fin d’année 2017, des sources officielles d’Eneo avaient expliqué que les arriérés ne souffrent pas généralement de contestations, le problème se trouvant plutôt “dans le rythme” de paiement.
Le Fonds monétaire international, qui a conclu un accord triennal avec le Cameroun en juin 2017 au titre de la Facilité élargie de crédit, a recommandé à l’Etat – dans la seconde revue de l’accord réalisée en juillet 2018 – de “payer trimestriellement les factures des services publics” dont celles d’Eneo, “sur la base des dotations budgétaires annuelles.”
La recommandation devait être mise en oeuvre “dès septembre 2018”.
