Les études de l’avant-projet détaillé de ces centrales sont achevées. Les deux sites identifiés ont le potentiel de fournir 4,6 MW et 3,4 MW
Les études de l’avant-projet détaillé de deux projets de petites centrales hydroélectriques au fil de l’eau (sans réservoirs de stockage d’eau) ont été solennellement livrées au ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie (Minee) le 20 septembre.
Financées par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), ces études vont permettre à l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) – institution sous tutelle technique du Minee – de procéder au recrutement de potentiels investisseurs pour le développement des projets. Les investisseurs intéressés auraient la charge de financer, construire et exploiter les centrales.
Les deux sites, pour lesquels les études de l’avant-projet détaillé sont disponibles, sont localisés sur la rivière « La Dibombé » à Manjo dans la région du Littoral; et sur la rivière « Mouankeu » à Bafang dans la région de l’Ouest. Le premier site a le potentiel de fournir 4,6 MW et le second 3,4 MW.
Sur un potentiel de plus de 250 sites de petites centrales de production d’électricité au Cameroun, un seul a déjà vu le jour dans le pays d’Afrique centrale en partenariat public-privé (PPP). Il s’agit de la petite centrale hydroélectrique de Mbakaou-Carrière (1,4 MW), sur la rivière Djerem, dans la région de l’Adamaoua. L’entrée en service de cette centrale est prévue en fin d’année 2021.
