Ces projets sont prévus à Ngaoundéré, Maroua, Guider et Garoua
Des projets de centrales solaires développés par des entreprises privées et soutenus par le gouvernement “sur très hautes instructions du président de la République” sont actuellement “en cours de maturation”, indique le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) dans un dossier partagé à Energies Media.
Il s’agit d’une centrale solaire de 20 MW développée par le consortium français Générale du solaire-Arborescence Capital à Ngaoundéré (région de l’Adamaoua); deux centrales solaires envisagées par la société camerounaise Eneo à Maroua (Extrême-Nord) et Guider (Nord), d’une capacité respective de 15 et 10 MW; une centrale solaire de 30 MW à Garoua (Nord) par EB Solaire, société constituée au Cameroun par l’italien Enerray.
Le Minee n’a pas fourni de détails sur la mise en oeuvre de ces projets. Tout juste indique-t-il qu’en matière de promotion des énergies renouvelables hors hydroélectricité, ils rejoignent le projet d’électrification de 350 localités par système solaire photovoltaïque, conduit avec le soutien de la Chine.
La première phase de ce projet a été lancée en 2016 et ciblait 166 localités. La deuxième phase cible 184 localités.
Le ministre de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, affirme que la première phase de ce projet gouvernemental d’électrification par l’énergie solaire dans les zones éloignées du réseau interconnecté ou des lignes de distribution conventionnelles d’électricité est achevée et que les 166 premières centrales solaires ont été mises en service. “Le nombre d’abonnés de ces centrales s’élève au 30 septembre 2018 à 6 159. Ainsi, l’énergie électrique est déjà commercialisée dans 116 localités”, détaille-t-il.
“Pour la deuxième phase du projet concernant 184 localités, une allocation budgétaire de 454,446 millions FCFA au titre des fonds de contrepartie a été mobilisée. Les travaux de ladite phase sont réalisés à hauteur de 31%”, assure le ministre.
Le projet d’électrification de 350 localités par des systèmes solaires photovoltaïques cible particulièrement les zones rurales et comporte, outre la construction des mini-centrales solaires, la construction des réseaux de distribution associés et l’installation de systèmes de comptage prépayé.
Le projet est financé par la Chine et exécuté sur le terrain par la firme chinoise Huawei technologies Co Ltd.