L’étude vise à améliorer le niveau d’investissement dans les projets de production d’énergie à base du solaire au Burkina Faso
La Société financière internationale (IFC) a signé un accord avec le ministère burkinabé de l’Énergie pour évaluer l’impact de l’investissement privé dans les solutions de stockage d’énergie sur la production d’énergie solaire.
L’intérêt de l’investissement dans ces solutions est de voir comment elles peuvent inciter à de plus grands projets de production d’énergie à base du solaire, en améliorant la stabilité du réseau et les problèmes de répartition, souligne le communiqué publié par l’IFC le 24 février et annonçant cet accord.
L’étude s’appesantira sur les avantages économiques du stockage dans une perspective d’intégration des capacités solaires au réseau et l’impact sur les coûts de production globaux. Elle prendra aussi en compte les cadres juridiques et réglementaires, la comparaison des modèles de financement des projets de stockage privé et public, les meilleurs pratiques internationales en la matière.
L’évaluation a pour finalité de conduire à l’élaboration d’une feuille de route pour les investissements dans le stockage d’énergie à base des partenariats public-privé au Burkina Faso. Elle sera supervisée par l’IFC, le ministère burkinabé de l’Energie et la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel).
L’IFC entend ainsi aider le Burkina Faso à intégrer une plus grande quantité d’énergie solaire dans le mix électrique national. Le pays d’Afrique de l’Ouest dépend actuellement plus de ses capacités thermiques et des importations d’énergie, selon l’institution du Groupe de la Banque mondiale.
Le gouvernement burkinabé a pour objectif de parvenir à un taux d’accès universel à l’électricité d’ici à 2025, contre un taux d’environ 20% actuellement.
