L’étude menée pour le développement de cette centrale suggère une puissance initiale de 14 MWc
La société de consultation et d’ingénierie américaine TetraTech a livré l’étude commandée par l’exploitant canadien Giyani Metals Corp., relative à la réalisation d’une centrale solaire pour alimenter en énergie la mine de manganèse K.Hill, au sud du Botswana.
La finalisation de cette étude a été annoncée par Giyani Metals Corp. le 18 janvier dernier.
Elle comporte trois options: soit développer une centrale de 14 mégawatts-crête (MWc) pour gérer entièrement et exclusivement les besoins propres de la mine (scénario 1); soit développer une centrale de 60 MWc et céder l’excédent d’énergie à l’opérateur du réseau botswanais pendant les périodes de pointe de production et racheter l’énergie à l’opérateur du réseau en cas de besoin (scénario 2); soit enfin constituer Giyani Metals Corp. en producteur indépendant d’électricité et exploiter une centrale de 48 MW en tenant compte de la capacité d’interconnexion avec le réseau local, avec la possibilité d’acheter de l’énergie auprès de l’opérateur du réseau en cas de besoin (scénario 3).
L’auteur de l’étude a conseillé à l’entreprise de débuter par le scénario 1, et d’envisager les autres ultérieurement.
Giyani Metals Corp. compte maintenant réaliser l’étude de faisabilité d’une centrale solaire de 14 MWc.
En choisissant de combler les besoins en électricité de ses opérations en énergie solaire, la société canadienne espère se positionner en industriel “responsable” et donner plus de valeur commerciale au manganèse qu’elle produira à K.Hill. Le minerai est destiné à l’industrie de l’automobile, en particulier aux fabricants de batteries.
Le projet de mine de K.Hill n’est pas encore en production. Selon Giyani Metals Corp., la mine abrite un gisement de manganèse proche de la surface. Elle est située à proximité de la ville de Kanye, sur une superficie de 2 641 km2, au sud-est du Botswana.
La société envisage d’y produire 30 à 40 000 tonnes de manganèse par an pendant une période initiale de 10 ans. L’étude de faisabilité du projet de production est attendue d’ici à fin 2021, selon l’exploitant canadien. Cette étude a été confiée à la société de consultation et d’ingénierie américaine TetraTech et à la sud-africaine SRK Consulting.