Perspectives présentées le 11 novembre par le ministre algérien de l’Energie, Abdelmadjid Attar
L‘Algérie compte investir un montant de plus de 20 milliards de dollars dans l’industrie du gaz au cours des cinq prochaines années, a indiqué mercredi le ministre de l’Energie du pays maghrébin, Abdelmadjid Attar.
« Plus de 20 milliards de dollars devraient être investis au cours des cinq prochaines années dans le développement de la chaîne gazière », a fait savoir le ministre dans l’allocution d’ouverture d’une table ronde ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) tenue par vidéoconférence.
Pour réaliser ce projet, M. Attar a souligné que la nouvelle loi sur les hydrocarbures, promulguée il y a moins d’un an, vise à encourager les investissements et promouvoir le partenariat avec les entreprises internationales.
Les statistiques disponibles sur les réserves d’hydrocarbures prouvées en Algérie font état de 2 500 milliards de mètres cubes de gaz et de 1,7 milliard de tonnes de pétrole, quoique « à ce jour, plus de 50 % du total ont été consommés », avait révélé le ministre le 26 octobre dernier sur les ondes de la radio nationale.
Partagé entre la demande locale sans cesse croissante en gaz naturel et le souci d’exporter ses hydrocarbures qui représentent 96% de ses recettes en devises, le choix est, de l’aveu du ministre, « difficile à faire » pour l’Algérie.
Avec une production d’environ 80 milliards de mètres cubes par an, l’Algérie se positionne à la 10e place des pays producteurs de gaz au monde. Elle représente 3,4% des exportations mondiales.
