L’engagement porte sur un investissement de 1,4 milliard de dollars, pour une production de 45 000 barils équivalent-pétrole par jour. Un contrat également signé pour la coopération dans la transition énergétique
Le géant public algérien des hydrocarbures Sonatrach a signé, le 14 décembre dernier à Alger, un contrat de production pétrolière d’un montant de 1,4 milliard de dollars avec le groupe italien Eni, ainsi qu’un accord de coopération dans la transition énergétique.
« Le montant des investissements est estimé à 1,4 milliard de dollars, pour une production de 45 000 barils équivalent-pétrole par jour (bep/j) », a indiqué le groupe algérien cité par l’agence officielle APS. Le contrat couvre une superficie totale de 7 880 km2 dans la partie Sud du bassin de Berkine (sud) où Sonatrach et Eni opèrent depuis 2013. Déjà présente dans la partie nord du bassin onshore (Berkine Nord) – à travers une participation de 49% dans les concessions Zemlet El Arbi, Sif Fatima II et Orhoud II -, Eni va désormais pouvoir mener des activités d’exploration et de production d’hydrocarbures dans le sud du bassin.
Il s’agit du premier contrat entre les deux partenaires depuis la promulgation en novembre 2019 d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures en Algérie introduisant le partage de production.
Outre ce contrat, le PDG de la Sonatrach, Toufik Hakkar et son homologue d’Eni, Claudio Descalzi ont signé un accord pour la coopération dans le secteur de la transition énergétique, selon la même source.
L’accord vise à « renforcer la coopération déjà en place dans le domaine technologique et de poursuivre les efforts pour réduire l’empreinte carbone ». Il porte sur le développement commun des énergies renouvelables et nouvelles, particulièrement les axes de la production de l’énergie solaire, la prospection du lithium, la production des bio-carburants et la production de l’hydrogène.
Eni est présent en Algérie depuis 1981 et se présente comme le premier partenaire de Sonatrach dans les domaines pétroliers et gaziers.
Le géant italien des hydrocarbures gère avec Sonatrach le gazoduc TransMed qui relie l’Algérie à l’Italie, par la Tunisie. Il a une capacité allant jusqu’à 32 millions de mètres cubes par an, soit quatre fois plus que le gazoduc Medgaz qui alimente l’Espagne.
Plus grand pays d’Afrique, l’Algérie tire plus de 90% de ses ressources en devises des hydrocarbures.