La compagnie italienne, déjà présente dans le nord du bassin, veut créer un pôle de développement pétrolier et gazier dans la région
Le groupe pétrolier italien Eni et la compagnie nationale des hydrocarbures d’Algérie (Sonatrach) négocient un nouveau contrat dans le bassin de Berkine, a appris Energies Media à la suite du protocole d’accord signé entre les deux parties le 10 décembre.
Déjà présente dans la partie nord du bassin onshore (Berkine Nord) – à travers une participation de 49% dans les concessions Zemlet El Arbi, Sif Fatima II et Orhoud II -, Eni voudrait aussi mener des activités d’exploration et de production d’hydrocarbures dans le sud du bassin. D’après le communiqué publié par Eni, la compagnie italienne et la Sonatrach veulent “créer un nouveau pôle de développement pétrolier et gazier dans la région grâce à des synergies avec les actifs existants de MLE-CAFC (bloc 405b).”
Les engagements s’aligneront sur le cadre juridique et fiscal de la loi régissant les activités d’hydrocarbures en Algérie de décembre 2019.
Le protocole d’accord devant conduire à la signature de ce nouvel accord a été conclu dans la capitale algérienne le 10 décembre, entre le PDG d’Eni Claudio Descalzi (photo, g) et le PDG de la Sonatrach (Toufik Hakkar); en présence du ministre de l’Energie d’Algérie, Abdelmadjid Attar (photo, d).
Les deux parties ont aussi abordé d’autres pistes de partenariat: la formation dans les métiers du pétrole et du gaz, la recherche et le développement, les énergies nouvelles, la transition énergétique ainsi que la protection de l’environnement.
Le groupe italien Eni, présent en Algérie depuis 1981, détient actuellement des participations dans 32 permis de ce pays du Maghreb avec une production propre – officielle – de 80 000 barils équivalent pétrole par jour.