Tchad : protestation des syndicats face à la hausse des prix des carburants




Depuis le 13 février, de nouveaux prix ont été décidés par le gouvernement pour la vente des carburants à la pompe : 730 FCFA le litre d’essence au lieu de 518 FCFA; 828 FCFA le litre de gasoil au lieu de 700 FCFA; 580 FCFA le litre de jet A1 au lieu de 550 FCFA; et 392 FCFA le litre de pétrole lampant

 

Les principaux syndicats au Tchad ont appelé à une grève générale d’une semaine, du 20 au 26 février, pour protester contre la hausse des prix des carburants à la pompe, selon un communiqué conjoint publié le 17 février.

Cette grève, envisagée sans préavis et avec service minimum dans les hôpitaux, a pour but de contraindre « le gouvernement à revenir aux anciens prix des carburants, à savoir 518 FCFA pour l’essence et 548 FCFA pour le gasoil », explique le document signé par les plus importants centrales syndicales et syndicats, notamment l’Union des syndicats du Tchad (UST), la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST), la Confédération libre des syndicats du Tchad (CLTT) et le Syndicat des enseignants du supérieur (Synecs).

Par un arrêté conjoint publié le 13 février, les ministres du Commerce et des Finances ont fixé les nouveaux prix des carburants à la pompe : 730 FCFA le litre d’essence au lieu de 518 FCFA; 828 FCFA le litre de gasoil au lieu de 700 FCFA; 580 FCFA le litre de jet A1 au lieu de 550 FCFA; et 392 FCFA le litre de pétrole lampant.

Dans une note d’information publiée le 16 février, les services du Premier ministre ont justifié cette hausse des prix par « un besoin d’harmonisation des coûts avec les pays voisins et de la zone CEMAC en vue de dissuader les réseaux de contrebande tout au long des frontières ». Elle a affirmé que « cette mesure contribue également à maîtriser les prix de vente du carburant sur l’ensemble du territoire national ».

Dans les rangs des syndicats, cette pilule de trop ne passe pas. « Cette mesure est une provocation du gouvernement envers la population en général et les travailleurs en particulier et elle va impacter sur le panier de la ménagère », a déclaré à Mahamat Nasradine Moussa, secrétaire général de la CIST.

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