Déclaration du ministre de l’Economie verte et de l’Environnement de Zambie, Collins Nzovu, qui se félicite du fait que le sujet sera discuté à la 28e Conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP28)
Le gouvernement zambien a déclaré, le 30 octobre, qu’il était dommage que les Africains n’aient pas accès aux énergies propres alors même que le continent est doté de vastes ressources solaires, éoliennes et hydriques.
Plus de 600 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à une énergie propre et moderne, a affirmé le ministre de l’Economie verte et de l’Environnement, Collins Nzovu (photo); ajoutant que les pays africains travaillaient cependant déjà ensemble à exploiter les ressources nécessaires à la production d’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique et à développer des solutions de mobilité électrique.
Le ministre Collins Nzovu a indiqué que le continent possédait également diverses ressources minérales essentielles à la transition vers les énergies propres, qui contribueront à la réalisation des objectifs mondiaux en matière de durabilité.
La Zambie est heureuse que cette question, qui est à l’étude depuis longtemps, ait été inscrite à l’ordre du jour de la 28e session de la Conférence des Parties (COP28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques – prévue à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre, a-t-il ajouté.
« Nous voulons donc souligner la nécessité d’adopter un cadre de travail solide doté d’indicateurs clairs en matière d’objectifs mondiaux d’adaptation climatique au cours de la COP28. Financer notre adaptation pour faire face aux effets négatifs du changement climatique reste un important défi », a-t-il déclaré.
L’Afrique continuera par ailleurs à appeler les pays développés à débloquer les 100 milliards de dollars américains promis aux pays africains et à d’autres pays en développement pour leur permettre de s’adapter et de renforcer leur résilience au changement climatique, a-t-il souligné.