Le résultat présenté vendredi, 08 mars, est considérablement meilleur que la perte nette enregistrée en 2017, soit 514,1 millions de dollars
Le groupe parapétrolier CGG, qui évalue notamment les ressources en hydrocarbures du sous-sol pour le compte des compagnies pétrolières, a réduit sa perte l’an dernier et compte poursuivre son recentrage stratégique, après avoir récemment abandonné l’une de ses activités, a-t-il indiqué vendredi, 08 mars.
Sa perte nette a été réduite à 95,8 millions de dollars en 2018, contre 514,1 millions un an plus tôt.
Dans le détail, les activités abandonnées ont enregistré une perte nette de 600 millions de dollars l’an passé, tandis que celles poursuivies ont produit un bénéfice de 504,2 millions de dollars.
CGG avait annoncé en novembre un plan stratégique à horizon 2021 qui prévoit un recentrage sur les activités où il est en position de force: géoscience, études multi-clients et équipements.
Dans ce cadre, il planifiait également la fin de son activité d’acquisition de données sismiques et prévoyait des suppressions de postes.
« Alors que le marché poursuit sa reprise graduelle, CGG, dans son nouveau périmètre, a dégagé de très bons résultats opérationnels », a estimé Sophie Zurquiyah, directrice générale de CGG, citée dans le communiqué.
L’ancienne Compagnie générale de géophysique a vu son chiffre d’affaires 2018 bondir de 15,3% à 1,2 milliard de dollars.
Au titre des perspectives, le groupe indique s’attendre à une « croissance à un chiffre » et une marge d’exploitation (Ebitda) de l’ordre de 45% pour l’exercice en cours.
« Nous attendons pour 2019 une croissance en ligne avec le marché », a précisé Mme Zurquiyah.
Le groupe prévoit par ailleurs d’investir entre 330 et 365 millions de dollars. Sa directrice générale estime que CGG est « en bonne voie » pour réaliser son plan 2021.
Comme le reste du secteur parapétrolier, l’entreprise de géosciences avait été mise en difficulté par la chute des cours du brut à partir de 2014.
Le groupe avait achevé en février 2018 un plan de restructuration financière. Il lui a permis de ramener sa dette à des niveaux plus soutenables et de poursuivre son activité malgré la grave crise traversée.
La dette nette du groupe s’établit à 733 millions de dollars à fin décembre 2018.