Nigeria : 2,4 milliards de dollars escomptés par Shell en cédant ses actifs dans le delta du Niger




La filiale de Shell au Nigeria (Shell Petroleum Development Company, SPDC) sera cédée à Renaissance, un groupe comprenant quatre sociétés d’exploration et production du Nigeria et un groupe d’énergie international

 

Le géant des hydrocarbures britannique Shell a annoncé, le 16 janvier, qu’il va vendre une filiale pétrolière au Nigeria à un groupe de cinq entreprises pour un montant allant jusqu’à 2,4 milliards de dollars, sortant ainsi de la région difficile du delta du Niger.

La filiale SPDC (Shell Petroleum Development Company), spécialisée dans le forage à terre (onshore) et non en mer, sera cédée à Renaissance, un groupe comprenant quatre sociétés d’exploration et production du Nigeria et un groupe d’énergie international.

Le consortium d’achat, qui comprend ND Western, Aradel Energy, First E&P, Waltersmith et Petrolin, va payer 1,3 milliard de dollars en cash à Shell, puis lui fera un versement ultérieur qui pourra aller jusqu’à 1,1 milliard, précise le communiqué.

Shell affirme qu’il va rester « un investisseur majeur dans le secteur de l’énergie du Nigeria » grâce au forage en eaux profondes et à la production de gaz.

L’opération doit encore être approuvée par le gouvernement du Nigeria et d’autres parties.

« Cet accord marque une étape importante pour Shell au Nigeria, en alignant notre intention préalablement annoncée de sortir de la production dans le delta du Niger, pour simplifier notre portefeuille d’activités », a commenté Zoë Yujnovich, directrice des activités de production d’hydrocarbures.

« SPDC va maintenant ouvrir un nouveau chapitre sous la houlette d’un consortium ambitieux mené par des Nigérians », ajoute-t-elle.

En 2023, le Nigeria, premier producteur d’or noir sur le continent africain, a produit environ 1,6 million de barils par jour de pétrole brut et de condensats.

La Commission de régulation du secteur pétrolier amont au Nigeria (Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission en anglais, NUPRC) veut atteindre une production de 1,8 million de barils par jour en 2024 et 2,6 millions de barils par jour en 2026.

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