Ces engagements, qui restent encore en attente de formalisation sous forme de contrats d’achat d’énergie, ouvrent la voie vers une décision finale d’investissement en 2019. La première phase du projet cible une production de 15,2 millions de tonnes de GNL par an
Les partenaires de la coentreprise titulaire de la concession de la Zone 4 (Area 4), au large du Mozambique, s’activent pour parvenir à une décision finale d’investissement en 2019; à la suite de la conclusion des engagements de vente et d’achat de gaz naturel du projet Rovuma LNG, a informé Eni dans un communiqué publié le 28 décembre dernier.
Les engagements ont été pris avec des structures liées aux entités de la coentreprise du bloc 4, a ajouté le groupe italien.
Ces engagements restent toutefois soumis à la finalisation d’accords définitifs et à leur approbation par le gouvernement mozambicain.
Le plan de développement du projet Rovuma LNG, soumis au gouvernement mozambicain en juillet 2018, prévoit, dans une première phase, de produire, liquefier et commercialiser le gaz naturel issu des champs du complexe Mamba, dans le bassin de la Rovuma, au large de la province de Cabo Delgado (nord du Mozambique).
Cette première phase prévoit la conception et la construction de deux trains de liquéfaction de gaz naturel qui pourront produire chacun 7,6 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an.
La compagnie américaine ExxonMobil assurera la supervision et la construction de toutes les installations de liquéfaction de gaz naturel; tandis que l’italienne Eni conduira toutes les opérations en amont.
La concession de la Zone 4 (Area 4) est exploitée par une association comprenant Mozambique Rovuma Venture (70% des parts), la société sud-coréenne Kogas (10%), le portugais Galp Energy (10%) et la Société nationale des hydrocarbures du Mozambique, Empresa Nacional de Hidrocarbonetos (10%).
Mozambique Rovuma Venture est pilotée par trois entités: ExxonMobil (35,7% des actions), l’italien Eni (35,7%) et CNODC Dutch Coöperatief U.A. (28,6%).