Intérêt d’une entrevue organisée le 04 août à Tripoli entre la NOC et des représentants de Repsol. L’entreprise avait suspendu ses activités dans ce secteur en 2011, suite au renversement du régime de Mouammar Kadhafi
Le président de la compagnie pétrolière nationale de Libye (NOC), Mustafa Sanalla, a accordé une audience à des représentants du groupe pétrolier espagnol Repsol le 04 août à Tripoli, rapporte le média en ligne Libyan Express.
L’entreprise avait suspendu ses activités d’exploration en 2011, suite au renversement du régime de Mouammar Kadhafi.
Repsol est actif en Libye depuis les années 1970. Le groupe est présent dans les blocs onshore NC186 et NC115, ainsi que dans le champ pétrolier d’al-Charara qui a la capacité de pomper 300 000 barils par jour. Al-Charara est géré par la société Akakus Oil, une joint-venture entre la NOC, l’espagnol Repsol, le français TotalEnergies, le norvégien Equinor et l’Autrichien OMV.
Lors de l’audience du 04 août, Repsol et la NOC ont aussi discuté de la programmation d’activités de maintenance régulière sur les équipements du champ al-Charara, qui a interrompu ses opérations plusieurs fois ces dernières années à cause du blocage de ports et de champs pétroliers par les groupes armés alliés au maréchal Khalifa Haftar dans l’est du pays. Un accord de cessez-le-feu intervenu en septembre 2019, entre le maréchal Khalifa Haftar et le Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, a permis à la Compagnie pétrolière nationale (NOC) de relancer la production avec ses partenaires.
Selon Libyan Express, le groupe anglo-néerlandais Shell, qui avait suspendu ses opérations dans l’amont pétrolier en Libye depuis 2012 en raison de résultats décevants, envisagerait également d’investir à nouveau dans le pays, notamment dans le développement des champs pétroliers et l’intensification des activités commerciales et de raffinage.
