Guinée: le puits Fatala, exploré en offshore, ne contient pas d’hydrocarbures




Les travaux débutés le 08 août 2017 et clôturés le 08 septembre ont été infructueux, d’après l’Office national des pétroles de la Guinée Conakry

 

Le gouvernement guinéen a annoncé, le 08 septembre 2017 dernier, la fin des travaux de forage du puits Fatala.

Dans le communiqué rendu public par l’Office national des pétroles (ONAP) de Guinée, il est précisé que le puits a été foré  “à une profondeur totale de 5 117 m et n’a pas permis d’établir à ce stade la présence d’hydrocarbures dans le réservoir”. Les études et les analyses se poursuivent toutefois, ajoute l’ONAP, “pour une meilleure appréciation des données géologiques”.

Les travaux de forage du puits Fatala avaient été lancés le 08 août 2017 par la société américaine Hyperdynamics et Sapetro, des partenaires du gouvernement guinéen.

L’exploration pétrolière en Guinée s’appuie sur des résultats obtenus sur deux puits.

D’après des données officielles de l’ONAP, le premier, foré en 1977 à 3 353m de profondeur, avait confirmé l’existence dans le bassin guinéen “d’importantes couches de roches sédimentaires”.

Entre octobre 2011 et février 2012, un second puits, SABU1, exploré à 145km des côtes guinéennes, avait permis de faire une “découverte de pétrole de concentration non commerciale”.  

Depuis lors, le gouvernement rêve de tomber sur des réserves importantes.

Les forages offshore sont des forages effectués en mer, généralement loin des côtes, à l’aide de plateformes fixes ou mobiles.

La Guinée dispose d’une superficie d’environ 80 000Km2 d’offshore.

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