L’accord relatif à la subvention approuvée par l’Association internationale de développement (IDA) le 16 mars 2018 en faveur du projet, a été signé le 19 avril à Washington
Le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay et la directrice pays de la Banque mondiale – en charge du Sénégal, de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert -, Louise Cord, ont signé, le 19 avril 2018 à Washington, l’accord relatif à la subvention de 20 millions de dollars récemment accordée au projet gazier Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), rapporte l’Agence mauritanienne d’information (AMI).
La subvention a été approuvée le 16 mars 2018 par l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, pour ce projet à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal.
Les fonds seront destinés au renforcement des capacités institutionnelles des acteurs intervenant dans le projet, spécifiquement: la capacité à négocier des accords d’investissement; la mobilisation d’une expertise internationale pour le renforcement des différentes institutions intervenant dans le projet et l’amélioration des dispositions du cadre fiscal, juridique et réglementaire.
Le 16 mars dernier, la Banque mondiale avait par ailleurs indiqué qu’une aide similaire avait également été prévue côté sénégalais pour que la gestion du projet puisse être faite de manière harmonieuse entre les deux pays.
Un accord de coopération intergouvernemental (ACI) a déjà été signé entre le Sénégal et la Mauritanie pour ce projet, depuis le 09 février 2018, à la faveur d’une rencontre entre les chefs d’Etat des deux pays.
Le champ gazier transfrontalier Grand Tortue/Ahmeyim a des réserves estimées à 15 trillions de pieds cubes de gaz (environ 425 milliards de m3 de gaz). L’exploitation de ces ressources devrait permettre à la Mauritanie et au Sénégal de combler leurs besoins et d’exporter du gaz naturel liquéfié vers les marchés internationaux.
Les compagnies pétro-gazières britannique (BP) et américaine (Kosmos Energy), qui interviennent sur ce champ, projettent d’aboutir à une décision finale d’investissement vers la fin 2018; en vue de premières productions de gaz en 2021.
