L’organisation qui regroupe 20 pays producteurs met en avant la hausse de la demande de gaz jusqu’en 2050
Le Forum des pays exportateurs de gaz naturel (Gas Exporting Countries Forum en anglais, GECF) prévoit, dans ses prévisions, une hausse de la contribution du gaz naturel au mix énergétique mondial, de 23% actuellement à 26% d’ici 2050 et une augmentation de la consommation de gaz naturel de 36% d’ici à la même période.
Ces perspectives sont officiellement fondées sur la croissance de la population mondiale et un doublement de la taille de l’économie mondiale d’ici 2050.
Les données ont été relayées au cours de la 25ème réunion ministérielle du GECF, tenue le 10 octobre dernier à Malabo en Guinée équatoriale.
Les pays producteurs membres du GECF ont profité de cette réunion pour mettre en garde “contre les appels erronés à l’arrêt des investissements dans le gaz naturel”, présenté comme une source d’énergie de transition, moins polluante que le charbon et le pétrole.
Une baisse des investissements pourrait entraîner des pénuries d’approvisionnement, une spéculation sur les prix et un retour au charbon comme en 2022, a indiqué l’organisation.
Pour le GECF, les perspectives de la demande placent le gaz naturel en source d’énergie dominante devant le charbon, le pétrole et les énergies renouvelables, bien que ces dernières se développent rapidement.
Créé en 2001, le GECF, qui compte 20 pays dont huit africains, vise à améliorer la stabilité et la sécurité de l’offre et de la demande de gaz naturel à travers des échanges d’informations et d’expériences entre les pays producteurs membres de l’organisation internationale. Le secrétariat permanent du GECF se trouve à Doha au Qatar.
Le GECF représente officiellement 70% des réserves prouvées de gaz naturel à travers le monde, 47% des exportations mondiales de gaz par pipelines et 52% de l’offre mondiale de gaz naturel liquéfié. Les capacités d’exportations par pipelines des pays membres du GECF représentent 450 milliards de mètres cubes par an. Les capacités de liquéfaction de gaz naturel sont estimées quant à elles au-dessus de 240 millions de tonnes métriques par an; avec une flotte de méthaniers estimée à plus de 150 navires.