Les formations vont être « cofinancées » par Pôle emploi dans le cadre de la « préparation opérationnelle aux emplois de la transition écologique », un dispositif qui permet de faire bénéficier un chômeur d’une formation en amont d’une embauche
Le Plan d’investissement dans les compétences (PIC) financera 10 000 formations dans les « métiers verts », a annoncé lundi, 14 mai, le gouvernement qui a également chargé l’ex-patronne du Medef Laurence Parisot d’un plan en la matière.
Ces formations vont être « cofinancées » par Pôle emploi dans le cadre de la « préparation opérationnelle aux emplois de la transition écologique », un dispositif qui permet de faire bénéficier un chômeur d’une formation en amont d’une embauche, selon un communiqué commun du ministère du Travail et de la Transition écologique.
Ce volet écolo du PIC a été annoncé lors d’un déplacement dans l’Oise de la ministre Muriel Pénicaud et de la Haut commissaire à la transformation des compétences, Estelle Sauvat.
Sera aussi « intensifiée » la formation des salariés en insertion par l’activité économique, précise l’exécutif, en particulier dans le recyclage, l’économie circulaire et les ressourceries.
Par ailleurs, Muriel Pénicaud et Nicolas Hulot, ont confié à l’ex-patronne du Medef, Laurence Parisot, l’élaboration du plan de programmation de l’emploi et des compétences qui était prévu par la loi transition énergétique de 2015.
Selon les chiffres du ministère, les « éco-activités » et « l’emploi environnemental » représentent 456 000 emplois. En comptant les professions qui ont une « finalité environnementale » (« professions vertes ») et celles « dont l’exercice évolue avec les préoccupations environnementales » (« professions verdissantes »), cela représente 4 millions d’emplois.
Le PIC doit permettre de former un million de jeunes « décrocheurs » et un million de demandeurs d’emploi peu qualifiés (11 milliards d’euros sur le quinquennat) et de renforcer la Garantie jeune, dispositif d’accompagnement dédié aux jeunes désocialisés les plus éloignés de l’emploi (2,8 milliards d’euros).