Congo: l’italien ENI veut investir dans “d’autres secteurs d’activités” et cible les énergies renouvelables




L’opérateur pétro-gazier a fait part de la perspective aux bureaux des deux chambres du Parlement congolais le 1er mars à Brazzaville

 

Eni Congo, société d’exploration et de production pétrolière située à Pointe-Noire, a fait part, jeudi – 1er mars 2018 – aux deux chambres du Parlement congolais de son intention d’investir dans “d’autres secteurs d’activité”; en allant notamment vers la production d’électricité à partir des énergies renouvelables et du gaz (spécifiquement à Pointe-Noire).

Le directeur général d’ENI-Congo, Lorenzo Fiorillo, et son équipe ont été reçus dans ce cadre par le bureau de l’Assemblée nationale et son président; Isidore Mvouba; et aussi par le bureau du Sénat, et son président, Michel Mahinga.

Sur le plan des énergies renouvelables, la filiale de la multinationale italienne ENI a indiqué qu’elle est en train de développer un centre de recherche en la matière à Oyo, dans le département de la Cuvette.

Eni Congo a par ailleurs annoncé, avoir mis en oeuvre, depuis 2011, à 70 km de Pointe-Noire, un autre projet portant sur la production des sables bitumineux.

Eni est présent au Congo depuis 1968, et occupe aujourd’hui la place de second acteur exploration et production du pays après Total, d’après la multinationale française dirigée par Patrick Pouyanné.

L’Afrique est le premier continent de production de la multinationale, avec 1 million de barils par jour et environ 3 millions de barils par jour gérés pour le compte de ses partenaires.

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