Le groupe d’ingénierie égyptien HAH et l’investisseur britannique Actis vont aider le Fonds à identifier des projets “à fort impact” et attirer les investissements nécessaires à leur réalisation
Le Fonds souverain d’Egypte (The Sovereign Fund of Egypt en anglais, TSFE) a signé des protocoles d’accord avec le groupe d’ingénierie et de construction égyptien Hassan Allam Holding (HAH) – le 16 janvier au Caire – et l’investisseur britannique Actis – le 20 janvier à Londres.
Dans le cadre de l’entente avec HAH, groupe opérant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, il s’agira pour les deux institutions de collaborer pour identifier des projets “à fort impact” et attirer les investissements – étrangers et locaux – nécessaires à leur réalisation, dans les secteurs de l’électricité, le traitement de l’eau, les infrastructures et les énergies renouvelables.
Le protocole d’accord signé avec Actis est quant à lui principalement orienté vers la mobilisation des investissements dans les infrastructures et l’énergie, en vue d’améliorer la participation du secteur privé au développement de l’économie égyptienne.
Le Fonds souverain d’Egypte a été mis sur pied en 2018, avec pour mission la gestion du portefeuille d’actifs de l’Etat ainsi que la diversification et l’optimisation des revenus étatiques dans des secteurs clés de l’économie.
TSFE est actuellement présidé par le ministre de la Planification et du Développement économique, Hala El-Saïd.
En matière d’énergies renouvelables, la stratégie du gouvernement égyptien est de parvenir à 42% d’électricité renouvelable dans le pays d’ici à 2035.
