La convention de financement y relative a été signée par la Banque mondiale et le gouvernement camerounais le 28 février à Yaoundé
L’Association internationale pour le développement (International Development Association en anglais, IDA) du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un crédit de 24,9 millions d’euros (environ 16,3 milliards de F CFA), en faveur du Projet d’assistance technique pour le développement de l’hydroélectrique de la Sanaga.
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a habilité par décret, le 22 février dernier, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, à signer l’accord de crédit y relatif. La cérémonie solennelle de signature de cet accord a eu lieu à Yaoundé jeudi, 28 février.
Outre le Minepat, le directeur général de l’entreprise publique bénéficiaire du financement (EDC), Théodore Nsangou (photo, g), a également signé l’engagement avec la Banque mondiale, représentée par la directrice des opérations de l’institution au Cameroun, Elisabeth Huybens (photo, d).
Le Projet d’assistance technique pour le développement de l’hydroélectrique de la Sanaga a pour objectifs, entre autres, d’améliorer la capacité du gouvernement à développer des projets hydroélectriques dans le bassin du fleuve, optimiser le potentiel hydroélectrique de la Sanaga, assurer la sécurité des barrages dans le bassin.
Le financement doit aussi permettre d’activer la Commission du bassin de la Sanaga (CBS). Cette commission, envisagée par le gouvernement, doit prendre en charge la gestion opérationnelle du bassin de la Sanaga.
Le fleuve Sanaga, d’une superficie de 133 000 km2, concentre la majeure partie du potentiel hydroélectrique du Cameroun, aussi bien en terme de production (53% de la puissance équipable du pays) que de régulation, selon la Banque mondiale. La puissance “équipable” des principaux fleuves du Cameroun, toujours d’après des données de la Banque, est de 13 700 MW, exploitée seulement à hauteur de 5%.
Le potentiel hydroélectrique de la Sanaga, spécifiquement pris, est estimé par EDC à 6 000 MW.
Electricity Development Corporation (EDC) est le gestionnaire du patrimoine public dans le secteur de l’électricité.