Le chiffre d’affaires de l’activité logistique pétrolière de Bolloré en hausse de 52% au T1 2022




Il a bénéficié de la hausse des prix des produits pétroliers pour se situer à 848 millions d’euros sur les trois premiers mois de l’année, selon les chiffres publiés lundi 25 avril par le conglomérat français

 

Le conglomérat français Bolloré a vu au premier trimestre son chiffre d’affaires bondir de 33% à 5,7 milliards d’euros (5,86 milliards de francs suisses), grâce notamment à l’augmentation des tarifs de la manutention portuaire et à l’explosion des prix du pétrole liée à la guerre en Ukraine, selon un communiqué publié ce lundi 25 avril.

L’activité logistique pétrolière profite pour sa part de « la hausse des prix des produits pétroliers, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine ». Son chiffre d’affaires augmente de 52% à 848 millions d’euros.

A taux de change et périmètre constants, l’activité transport et logistique, en croissance de 47% à 2,4 milliards d’euros, est portée par « la hausse des taux de fret et des volumes dans l’aérien en commission de transport, la bonne performance des concessions portuaires et la poursuite de la reprise des activités logistiques en Afrique », explique le groupe.

La branche africaine, dont la cession pour 5,7 milliards d’euros à l’armateur italo-suisse MSC doit être réalisée d’ici un an, voit ses ventes progresser de 16% à 627 millions d’euros.

Le groupe, dont plusieurs activités et notamment Bolloré Energy « se fournissent notablement auprès d’entreprises russes et ukrainiennes », indique rester « très vigilant sur les impacts potentiels de ce conflit sur ses activités ».

La branche de communication, représentée par le groupe Vivendi, est en croissance de 8% à 2,4 milliards d’euros grâce à Canal+ et au groupe de publicité Havas, et malgré un léger fléchissement des ventes d’Editis.

Enfin, l’activité de stockage d’électricité et les autres activités industrielles du groupe voient leurs revenus augmenter de 44% à 112 millions d’euros en raison de « l’accélération des ventes de bus 12 mètres », de la hausse des prix des films plastiques.

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