Le Bénin présente les retombées du projet d’interconnexion électrique Dorsale Nord sur son sol




L’interconnexion permettra, entre autres, de raccorder au réseau de la Société béninoise d’énergie électrique (SBEE), environ 10 000 nouveaux abonnés des villages et arrondissements de la zone d’impact du projet

 

Le gouvernement béninois a rappelé, en fin de semaine dernière, la contribution de l’Association internationale de développement pour le projet d’interconnexion électrique de quatre pays d’Afrique de l’Ouest.

L’Association internationale de développement (IDA), institution du Groupe de la Banque mondiale, a en effet approuvé, en octobre 2018, un financement de 465,5 millions de dollars, composé d’un prêt (275,6 millions de dollars) et d’un don (189,9 millions de dollars), et destiné au Bénin, au Burkina Faso, au Niger et au Nigeria pour leur projet commun d’échange d’énergies baptisé « Dorsale Nord ». Le projet vise la construction d’une ligne d’interconnexion de 330 kV qui reliera les quatre pays.

Côté béninois, le communiqué du gouvernement estime que le projet permettra de « combler le déficit d’offre en électricité et de diversifier les sources d’approvisionnement, afin de garantir aux communes de Malanville, Kandi et Bembérékè l’accès à une électricité fiable, en continu et à un coût accessible ».

Le tracé global du projet Dorsale Nord porte sur une distance globale de plus de 800 km entre le Nigéria et le Burkina Faso. Il devrait être exécuté jusqu’en 2022.

A terme, précise le document gouvernemental béninois, l’interconnexion permettra de raccorder au réseau de la Société Béninoise d’Energie électrique (SBEE), environ 10 000 nouveaux abonnés des villages et arrondissements de la zone d’impact du projet.

Pour combler le déficit en matière d’énergie électrique, le gouvernement béninois a lancé, depuis 2016, des projets en vue d’installer 500 MW de capacités d’énergie électrique à l’horizon 2023 contre moins de 50 MW actuellement ; assurer une montée en puissance d’énergie renouvelable, de presque 33% en 2020, et 44% dans cinq ans, en 2023, dans le mix-énergétique ; fournir une capacité additionnelle de 370 MW d’énergie propre et moins chère à l’horizon 2025.

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