Le gisement de gaz de Leviathan entre « dans la phase finale de son développement » (ministre israélien)




Déclaration faite par le ministre de l’Énergie d’Israël, Yuval Steinit, le 31 janvier, lors de l’inauguration d’une nouvelle plateforme sur le gisement. La plateforme sera reliée aux infrastructures gazières européennes, tout en fournissant de l’énergie à Israël. L’Egypte et la Jordanie bénéficieront du surplus de gaz

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a inauguré jeudi dernier, 31 janvier, une nouvelle plateforme sur le gisement de gaz naturel Leviathan, saluant en celle-ci une « révolution ».

« Le gisement de gaz de Leviathan est le plus grand trésor naturel découvert en Israël et l’arrivée de la fondation de la plateforme symbolise notre entrée dans la phase finale de son développement », a affirmé de son côté le ministre de l’Energie, Yuval Steinitz.

Les fondations de la plateforme, d’une taille de 98 mètres, sont arrivées le week-end d’avant sur une péniche en provenance du Texas, où elles ont été construites, ont expliqué la société américaine Noble Energy et son partenaire israélien Delek, les partenaires principaux du consortium Leviathan.

Cette fondation sera fixée au fond de la mer et sa partie supérieure devrait arriver dans les prochains mois, selon un communiqué du consortium. Une fois en place, la plateforme recevra le gaz du réservoir via deux pipelines sous-marins, le traitera puis l’enverra via un autre pipeline vers le système de transport de gaz israélien, est-il encore spécifié dans le document.

S’exprimant près de l’installation, située à 10 kilomètres de la côte israélienne de la Méditerranée, M. Netanyahu a jugé que l’exploitation de Leviathan, censée débuter en 2019, constituerait un « élément essentiel de la puissance stratégique d’Israël ». Il a indiqué que cette plateforme serait reliée aux infrastructures gazières européennes, tout en fournissant de l’énergie à Israël, pour un montant de plusieurs « milliards de shekels », selon un communiqué de son bureau.

Le ministre de l’Énergie a évoqué les accords en vigueur avec l’Égypte et la Jordanie, qui devraient bénéficier d’un surplus de gaz.

Israël disposait déjà, avec le gisement Tamar exploité dès 2013, de réserves estimées à 238 milliards de m3.

Le Leviathan, découvert en 2010 et où la production doit débuter en 2019, renfermerait 539 milliards de m3 de gaz naturel ainsi que 34,1 millions de barils de condensats.

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