Bénéfice net en hausse de 52% au premier semestre pour le fabricant de gaz industriels allemand Linde




Le groupe munichois a dégagé un bénéfice net part du groupe de 429 millions d’euros selon le rapport financier présenté mercredi, 25 juillet

 

Le fabricant allemand de gaz industriels Linde, dans la dernière ligne droite pour fusionner avec son concurrent américain Praxair, a confirmé mercredi ses objectifs annuels après une forte hausse de son bénéfice net au second trimestre.

D’avril à juin, le groupe munichois a dégagé un bénéfice net part du groupe de 429 millions d’euros, en hausse de 52% sur un an, selon son rapport financier.

Ses recettes, qui comprennent aussi l’activité d’ingénierie industrielle, affichent un léger recul de 1% sur un an, à 4,46 milliards d’euros, du fait d’effets de change défavorables sur fond de dollar faible et d’une nouvelle méthode de comptabilisation des ventes. De même, le bénéfice d’exploitation Ebit des activités poursuivies a augmenté lui de 31%, à 623 millions d’euros.

Au terme du premier semestre, le chiffre d’affaires a progressé de 4,7% à 8,6 milliards d’euros, hors effets comptables et de change, et son bénéfice net part du groupe a bondi de 37% à 811 millions d’euros.

« Nous travaillons constamment à la mise en oeuvre réussie des mesures introduites pour accroître l’efficacité et optimiser notre portefeuille », a commenté Aldo Belloni, le président du directoire, cité dans un communiqué.

Linde et Praxair ont cédé des pans d’activités à l’étranger pour satisfaire les autorités de la concurrence examinant leur projet de fusion.

Linde a ainsi annoncé à la mi-juillet avoir vendu à l’allemand Messer et au luxembourgeois CVC un paquet d’actifs d’une valeur de 2,8 milliards d’euros, soit la majeure partie de ses activités américaines.

Début juillet, Praxair avait annoncé de son côté la cession à son concurrent japonnais Taiyo Nippon Sanso de ses activités européennes.

La fusion des deux entreprises est toujours prévue pour être bouclée « dans la seconde partie de l’année 2018 », a confirmé l’industriel allemand. Plusieurs feux verts d’autorités de la concurrence sont encore attendus, celui de la Commission européenne étant attendu d’ici août.

Ce rapprochement donnera naissance au leader mondial des gaz industriels devant le français Air Liquide.

Dans son périmètre actuel, Linde a confirmé s’attendre pour 2018 à stabiliser son chiffre d’affaires (hors effets de change et changement de mode de comptabilisation des ventes), qui pourrait aussi croître jusqu’à 4%. Son résultat d’exploitation, hors effets de change, doit au pire rester stable, au mieux augmenter de 5%.

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