L’APPO optimiste pour le lancement effectif de la Banque africaine de l’énergie au premier trimestre 2025




Déclaration du secrétaire général de l’Organisation, Omar Farouk Ibrahim, le 30 octobre à Yaoundé

 

Envisagée en 2022 avec un capital initial de 5 milliards de dollars américains par l’Association des producteurs de pétrole africains (APPO) en partenariat avec Afreximbank, la Banque africaine de l’énergie pourrait être lancée de manière effective au premier trimestre 2025, d’après le secrétaire général de l’APPO Omar Farouk Ibrahim (photo).

Avec pour siège Abuja au Nigeria et d’un capital initial de 5 milliards USD, la Banque devait être soutenue par des souscriptions individuelles de 83 millions USD par chacun des 18 Etats membres de l’APPO. 

“Quand nous commencions la banque, nous recherchions un capital de 5 milliards USD. Mais aujourd’hui, nous avons compris qu’il nous faut 500 millions USD pour démarrer et nous avons même déjà 55% de ce montant avant le lancement formel de la banque. Nous sommes donc convaincus que d’ici la fin du premier trimestre de l’année prochaine [2025, NDLR], nous devrions être en mesure de faire fonctionner la banque”, a expliqué Omar Farouk Ibrahim à Energies Media, à Yaoundé le 30 octobre, en marge des travaux de la 19e réunion ordinaire du Conseil exécutif de l’APPO.

“Je peux vous dire fièrement que, dans l’histoire des banques de développement, cette banque est celle qui a pu facilement passer de la conception à la mise en œuvre. En moins de deux ans, nous avons été capables de finaliser tous les documents d’établissement, la charte de la Banque [..] Nous avons obtenu la signature et la ratification, par un de nos Etats membres, de la convention d’établissement de l’APPO. Nous avons juste besoin d’un autre Etat pour que l’accord soit effectif”, a-t-il ajouté. 

La Banque ambitionne de fournir le financement privé aux projets de développement du pétrole, du gaz et de l’énergie sur le continent – dans un contexte de défis climatiques et de  raréfaction des investissements étrangers dans le secteur des hydrocarbures – en collaborant avec 700 banques africaines. 

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