L’Algérie veut augmenter sa production de gaz naturel de plus de 10 milliards de m3 entre 2024 et 2028




Le pays d’Afrique du Nord, à travers la Sonatrach, compte affirmer son leadership comme le plus grand fournisseur de gaz naturel dans le bassin méditerranéen et en Afrique

 

L’Algérie compte augmenter sa production de gaz naturel de « plus de 10 milliards de m3 entre 2024 et 2028 [à travers] l’amélioration de la production des gisements en développement », a fait savoir un responsable du groupe Sonatrach.

« L’Algérie est positionnée comme le plus grand fournisseur de gaz naturel dans le bassin méditerranéen et en Afrique » et compte le rester, a fait savoir le 12 février le directeur central des ressources nouvelles du groupe des hydrocarbures public Sonatrach, Youcef Khanfar, sur la radio nationale algérienne. Pour y parvenir, M. Khanfar a mis en avant les efforts consentis de Sonatrach en la matière. Selon lui, les efforts fournis ont permis l’augmentation de plus de 4 milliards de m3 de gaz durant l’année 2022.

Selon M. Khanfar, 163 forages ont été réalisés ces cinq dernières années. Ils ont permis de faire 80 découvertes avec des réserves allouées de l’ordre de 75 à 110 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP) par an.

L’Algérie « pourrait atteindre les 150 milliards de m3 de production brute de gaz à l’horizon 2025, contre 130 milliards de m3 actuellement », a expliqué le directeur central de Sonatrach.

« Notre challenge est de maintenir cette moyenne de production au-delà de 2030. Cette production va nous permettre de répondre à la demande du marché national et de garder nos exportations autour de 50 milliards de m3 vers le marché historique qui est l’Europe et d’aller vers d’autres marchés », a-t-il ajouté.

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