Algérie: la participation de l’espagnol Cepsa dans le gisement pétrolier Bir el Msana passe de 45 à 75%




La compagnie a racheté les parts détenues par l’entreprise malaisienne Petronas dans ce champ situé dans le nord-est du désert algérien

 

La compagnie pétro-gazière espagnole Cepsa a annoncé, le 04 avril dernier, la reprise des parts de Petronas (30%) dans le gisement pétrolier de Bir el Msana (BMS).

La formalisation de cette acquisition, mentionne Cepsa, a eu lieu au cours d’une cérémonie organisée le même jour à Kuala Lumpur, en Malaisie, au siège de Petronas. Les documents ont été signés entre le directeur de Cepsa pour l’Algérie, Francisco Claver (photo, centre gauche), et le directeur général en charge de la Stratégie et du Commerce à Petronas, Azman A. Aziz (photo, centre droit).

L’opération permet ainsi à Cepsa de disposer d’une participation majoritaire de 75% dans ce champ situé à Hassi Messaoud (sud-est d’Alger), les 25% restants étant détenus par Sonatrach, la compagnie algérienne de pétrole et de gaz.

Situé dans le nord-est du désert algérien, dans le bassin de Berkine, le champ BMS est en production depuis juillet 2015. Il compte à ce jour trois puits de production, trois puits d’injection d’eau et un puits d’injection de gaz.

Le champ produit actuellement environ 12 500 barils de pétroles par jour.

Autres activités en Algérie

En partenariat avec Sonatrach, la compagnie pétro-gazière espagnole intervient dans deux autres champs pétrolifères en production dans le bassin de Berkine, notamment Rhourde el Krouf (RKF) et le champ Ourhoud (ORD). Un autre gisement, Rhourde er Rouni II, se situe actuellement “à la phase de développement”.

Selon les chiffres de l’opérateur, les champs exploités par Cepsa en Algérie lui fournissent au total plus de 130 000 barils par jour.

Dans le domaine du gaz, Cepsa détient une participation de 11,25% dans le champ gazier de Timimoune, entré en production au premier trimestre 2018; et 42% dans le gazoduc Medgaz, qui permet d’approvisionner en gaz naturel l’Europe et l’Espagne en particulier. Ce gazoduc sous-marin, précise l’opérateur, d’une longueur de 210 km, a une capacité de transport de 8 milliards de m3 par an.

Cepsa est présent en Algérie depuis une trentaine d’années.

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