Exploité par la Sonatrach, Total et Cepsa, il permettra de produire environ 5 millions de mètres cubes de gaz par jour
La Société nationale publique des hydrocarbures d’Algérie (Sonatrach), la compagnie pétro-gazière française Total, l’espagnole Celsa et l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) ont annoncé mercredi, 13 décembre, l’entrée en production du champ gazier de Timimoun, dans le sud-ouest algérien, en avril 2018.
L’annonce a été faite mercredi à Alger, à l’occasion de la signature du contrat de concession fixant le cadre contractuel applicable au développement de ce champ gazier entre ces différents acteurs.
Abdelmoumen Ould Kaddour, Arezki Hocini et Patrick Pouyanné, respectivement PDG de Sonatrach, d’Alnaft et de Total, ainsi que le directeur de Cepsa en Algérie, Claver Rodrigo Francisco Javier, ont paraphé les contrats.
Lors de son entrée production, l’exploitation du champ gazier de Timimoun devrait générer environ 5 millions de mètres cubes de gaz par jour en plateau.
Le projet est opéré conjointement par Sonatrach (51%), Total (37,75%) et Cepsa (11,25%). Les trois acteurs avaient signé le contrat d’association autour de ce projet en 2002, arrangement entré en vigueur en 2003.
Le périmètre Timimoun englobe les gisements de Barouda, Barouda Nord, Afflisses, Abiod, Hassi Yakour Drina, Irharen et Irharen Sud.
Selon les explications des opérateurs, rapportées par le journal algérien El Watan, en tout, 37 puits seront reliés à des installations de collecte et de traitement du gaz et raccordés au gazoduc reliant les gisements du Sud-Ouest algérien à Hassi R’mel (GR5). Actuellement, seuls 19 puits ont déjà été forés dans le cadre du projet.