La production du champ, situé au sud-est, à la frontière entre l’Algérie et la Libye, est passée de 16 à 24,7 millions de m3 par jour après des travaux menés entre 2013 et 2018 par la compagnie pétrolière britannique Petrofac et la société italienne Bonatti
La production du champ gazier d’Alrar (sud-est de l’Algérie, à la frontière avec la Libye) est passée de 16 millions à 24,7 millions de m3 par jour après des travaux d’extension du champ qui ont été conduits entre 2013 et 2018, a informé Petrofac le 04 juillet dernier.
Les travaux ont été conduits par la société britannique de services et d’assistance aux champs pétroliers et son partenaire: la société d’ingénierie italienne Bonatti.
Les deux entreprises avaient conclu, en 2013, un contrat d’ingénierie, de fourniture des équipements et de construction (Engineering, Procurement and Construction contract en anglais, EPC) pour prolonger la durée de vie de ce champ en activité depuis 1987. Le contrat incluait également le développement de nouvelles installations de séparation de gaz.
La nouvelle “unité de séparation et de boosting” de gaz d’Alrar (120 km au nord d’In-Amenas, commune située dans le sud-est de l’Algérie, à la frontière avec la Libye), ainsi mise en place, a été inaugurée le 02 juillet 2018 par le ministre algérien de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui. A cet événement, étaient également présents: le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni; le président-directeur général de la compagnie nationale des hydrocarbures d’Algérie (Sonatrach), Abdelmoumen Ould Kaddour et le directeur général du groupe Petrofac Ayman Asfari.
L’unité permet de séparer le gaz et de récupérer le condensat.
L’extension du champ et la réalisation de l’unité de séparation de gaz ont nécessité une enveloppe de 64 milliards de dinars algériens (environ 464 millions d’euros).
