InfraCo Africa achète 40% de parts de KPEA, développeur de mini-réseaux au Kenya




Les ressources générées par l’entrée d’InfraCo Africa dans le capital de KPEA vont permettre à la filiale de la société portugaise RVE.SOL d’installer 22 mini-réseaux supplémentaires dans le comté de Busia, au nord-ouest du Kenya

 

La société portugaise RVE.SOL va céder 40% des parts de sa filiale kényane Kudura Power East Africa (KPEA) à InfraCo Africa, à la faveur d’une convention d’actionnaires signée entre les deux acteurs le 06 juillet.

D’après les éléments rendus publics par InfraCo Africa, ladite convention prévoit que RVE.SOL et son nouveau partenaire injectent jusqu’à 8 millions de dollars pour soutenir l’expansion de KPEA. Les fonds permettront notamment de réaliser 22 mini-réseaux supplémentaires d’une “capacité de 10 à 60 kWc pour un total de 512 kWc” dans le comté de Busia (nord-ouest du Kenya), dans le cadre du projet Kudura Mini-grid

“Le projet donnera lieu à plus de 7 000 nouveaux raccordements en zone rurale, en associant la densification des sites existants à la construction de nouveaux mini-réseaux”, d’après InfraCo Africa, fonds spécialisé du Groupe de développement d’infrastructures privées (PIDG).

La mise en service de ces mini-réseaux modulables est prévue au courant du troisième trimestre 2022.

La technologie utilisée par KPEA est une technologie hybride alliant une centrale solaire photovoltaïque, une usine de biogaz (qui fournit le gaz à partir de déchets et engrais organiques) et une petite centrale de pompage et purification d’eau. Dans les communautés où elle est installée, l’entreprise assure la fourniture d’électricité, l’éclairage public et l’alimentation en eau.

KPEA dispose actuellement de 20 mini-réseaux opérationnels dans des zones rurales au Kenya, d’après les données fournies par InfraCo Africa. “Le projet est appuyé par Green Mini Grid Facility Kenya (GMG Kenya), un programme mis en place en 2016 par l’Agence française de développement, financé par UKAid et le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures”, souligne le fonds spécialisé du PIDG.

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