Siemens compte introduire son activité de turbines pour centrales électriques en bourse d’ici à septembre 2020




Le conglomérat allemand a opté pour une introduction en Bourse de la division « Power and Gas », après séparation des secteurs concernés qui seront « pleinement autonomes » pour la conduite de leurs activités, selon un communiqué du groupe publié le 07 mai

 

Le conglomérat allemand Siemens a annoncé, le 07 mai dernier, se délester de son activité de turbines pour centrales électriques, son activité historique, 150 ans après l’invention de la dynamo-électrique par Werner Siemens dans son atelier de Berlin.

Siemens ne faisait déjà plus de téléphones et avait introduit en Bourse ses équipements médicaux (Healthineers), sa division d’éoliennes (Gamesa) et ses ampoules (Osram).

La division « Power & Gas » de Siemens se trouvait sur la sellette depuis des mois, sous la pression des actionnaires, malgré 7 000 licenciements déjà annoncés et les fermetures de sites en Allemagne.

Siemens a finalement opté pour une introduction en Bourse de « Power and Gas », planifiée « d’ici à septembre 2020 », après séparation des secteurs concernés qui seront « pleinement autonomes » pour la conduite de leurs activités, a précisé le géant allemand dans un communiqué.

Siemens entend néanmoins conserver une minorité de blocage dans le nouvel ensemble, qui regroupera l’ensemble des activités liées à la production et transmission d’énergie.

Selon les médias allemands, l’introduction en Bourse pourrait être le prélude, dans un deuxième temps, à un rapprochement avec un concurrent. Les principaux rivaux de la division turbines de Siemens sont l’américain General Electric, le japonais Mitsubishi et l’italien Ansaldo.

La future entité cotée de Siemens dans l’énergie, qui se rapprochera de Siemens Gamesa (éolien), sera aussi désormais spécialisée dans les technologies de l’énergie et les services connexes. Basée en Allemagne, ses ventes seraient estimées à 30 milliards d’euros, pour 88 000 employés, contre 44 000 actuellement, grâce à des synergies.

Sur le front des emplois, Siemens n’annonce pas de nouvelles suppressions de postes, en plus des 7 000 déjà mises en oeuvre.

Le conseil de surveillance, ainsi que les syndicats et conseils de représentants du personnel ont approuvé ce remodelage de l’entreprise historique allemande, précise le groupe dans un communiqué.

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