Burkina Faso : des financements de l’UE pour développer la filière de l’énergie solaire




Elle fait partie des trois filières ciblées par une convention de financement signée le 18 avril pour le Programme pour la compétitivité en Afrique de l’Ouest (volet Burkina Faso). Coût de mise en oeuvre du Programme: 5,41 milliards de F CFA dont 4,92 milliards de F CFA comme contribution de l’UE

 

Le gouvernement burkinabé et la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso ont signé jeudi, 18 avril, à Ouagadougou, deux conventions de financement d’un montant global de 10,5 millions d’euros (environ 6 milliards 887 millions de FCFA) en appui au Programme pour la compétitivité en Afrique de l’Ouest (PCAO) – volet burkina Faso – et au Projet d’appui à la gestion de l’aide de l’Union européenne pour le Burkina Faso (PAGA).

Les financements octroyés par l’UE au Burkina Faso dans le cadre du PCAO – de l’ordre de 7,5 millions d’euros (environ 4,92 milliards FCFA) – vont permettre de développer trois chaînes de valeurs sur le territoire: l’énergie solaire et domestique, les huileries et dérivés du coton, le miel et ses dérivés.

Le PCAO – mis en oeuvre par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) – a pour objectifs de renforcer la compétitivité des chaînes de valeurs ciblées en Afrique de l’Ouest et de promouvoir l’intégration des pays de la région dans le système commercial régional et international.

Le coût du volet Burkina Faso du Programme est d’environ 5,41 milliards de F CFA dont près de 4,92 milliards de FCFA supportés par l’UE et environ 492 millions de FCFA apportés par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

La convention de financement du PCAO (volet Burkina Faso) a été signée par l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Jean Lamy (photo, g), et le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances Lassané Kabore.

La durée de la mise en œuvre du PCAO (volet Burkina Faso) est de 60 mois dont 24 mois pour la période de clôture.

L’autre convention ayant fait l’objet de signature le 18 avril concerne le Projet d’appui à la gestion de l’aide de l’UE pour le Burkina Faso (PAGA); projet qui vise à améliorer l’impact des financements de l’UE dans le pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *