La sortie de l’Etat dans l’actionnariat d’Engie « n’aurait pas d’impact sur la capacité de financement du groupe »




Le groupe énergétique français, dont l’État pourrait vendre ses parts (24,10%), s’est dit, le 13 juin, « prêt à faire face à tous les scénarios », assurant qu’une telle opération se ferait « dans les meilleures conditions »

 

Le groupe énergétique français Engie, dont l’État pourrait vendre ses parts, s’est dit mercredi – 13 juin – « prêt à faire face à tous les scénarios », assurant qu’une telle opération se ferait « dans les meilleures conditions ».

« Engie est prêt à faire face à tous les scénarios et, dans tous les cas, une sortie partielle ou complète de l’État n’aurait pas d’impact sur la capacité de financement du groupe », indique-t-il dans une déclaration.

Après plusieurs semaines d’hésitation, le gouvernement a annoncé mardi dernier avoir donné son feu vert à des cessions d’actifs dans la Française des Jeux, Aéroports de Paris et Engie.

L’État est actuellement actionnaire à hauteur de 24,10% de Engie, l’ex-GDF Suez, dont il a déjà cédé des parts. La loi actuelle l’obligeait à rester au-dessus des 33% des droits de votes ou du capital. « Il n’est pas prévu d’opération à court terme car une loi est nécessaire pour permettre à l’État de réduire sa participation, or celle-ci serait promulguée fin 2018 ou début 2019 », rappelle Engie.

L’opération n’interviendrait donc qu’après la journée destinée aux investisseurs fin 2018, au cours de laquelle des perspectives long terme et un point sur la stratégie de l’entreprise seront annoncés. Cela doit permettre « à l’opération de se dérouler dans les meilleures conditions, à la fois pour l’État et pour le groupe », assure Engie.

Le groupe souligne aussi qu’une « sortie de l’État, partielle ou complète, permettrait d’augmenter le capital flottant, assurant une meilleure liquidité ».

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