Le lancement de l’appel d’offres de la première phase, pour 120 MWc avec 120 MWh de stockage par batteries, est annoncé pour la mi-2021
Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, le 21 juin, une enveloppe de 168 millions de dollars en faveur du Burkina Faso, dont 75 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et 93 millions de dollars du Fonds pour les technologies propres (Clean Technology Fund, CTF). Les fonds sont destinés au projet Solaire à large échelle et d’électrification rurale (Soleer).
Dans le cadre de ce projet, la Banque mondiale soutient le Burkina pour “le lancement d’un appel d’offres compétitif de 325 MWc de solaire avec 335 MWh de batteries de stockage qui sera développé en plusieurs phases, avec une première phase de 120 MWc et 120 MWh de batteries de stockage qui sera lancée mi-2021.”
D’après le chef d’équipe du projet à la Banque mondiale, Alexis Madelain, l’opération approuvée le 21 juin “va permettre au Burkina Faso de mobiliser plus de 400 millions de dollars d’investissements privés dans la production solaire et les systèmes innovants de stockage par batteries.”
Des ressources seront investies dans la modernisation du réseau pour permettre l’intégration de l’énergie solaire.
Le projet cible par ailleurs l’électrification de 300 localités en zones rurales et le raccordement de 12 000 ménages, micro, petites et moyennes entreprises, écoles et centres de santé aux services d’électricité.
D’après les statistiques de la Banque mondiale, le taux d’accès à l’électricité au Burkina Faso était de 18,4% en 2019, l’accès en zones rurales étant encore beaucoup plus faible que ce taux.