Cinq des huit offres ouvertes par l’EEHC pour l’interconnexion électrique des deux pays proviennent d’entreprises saoudiennes
Du nouveau dans le projet d’interconnexion électrique entre l’Egypte et l’Arabie saoudite, en discussion entre le pays d’Afrique du Nord et le pays du Moyen-Orient depuis 2010. Les offres pour la réalisation de la ligne de transport d’électricité ont été ouvertes par la Société holding égyptienne d’électricité (Egyptian Electricity Holding Company, EEHC) le 09 septembre dernier, selon le média Middle East business intelligence.
L’EEHC a reçu en tout huit offres dont cinq provenant d’entreprises saoudiennes (National Contracting Company, Saudi Services for Electro Mechanic Works, Aetcon, Al-Sharif & KEC Group, Alfanar), d’une entreprise des Emirats arabes unis (National Petroleum Construction Company), d’une entreprise sud-coréenne (Hyundai E&C) et l’offre d’une entreprise indienne (Larsen & Toubro).
L’offre aux prix le moins élevé est celle soumise par Hyundai E&C (446,8 millions de dollars), suivie de celle du saoudien National Contracting Company (449,4 millions de dollars), selon Middle East business intelligence.
La ligne de transport d’électricité très haute tension de 500 kV doit couvrir une distance de 900 km, permettant d’acheminer quotidiennement 3 à 9 GW entre les deux pays. Le coût du projet (sans les sous-stations électriques qui font partie d’un autre appel d’offres) est évalué à 1,6 milliard de dollars américains, montant devant être fourni à 40% par l’Egypte et à 60% par l’Arabie saoudite.
A travers la ligne, l’Egypte prévoit d’envoyer de l’énergie en Arabie saoudite en journée et d’en recevoir en soirée, en utilisant la différence de pointe de consommation électrique entre les deux pays.
Le Fonds arabe pour le développement économique et social, la Banque islamique de développement, le Fonds koweitien pour le développement économique arabe font partie des institutions financières qui ont déjà marqué leur intérêt pour le financement du projet.
