Le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé le 14 octobre à Alger que son pays était disposé à travailler davantage avec les compagnies étrangères spécialisées, notamment dans les hydrocarbures
Le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni (photo), a affirmé dimanche à Alger que son pays était disposé à travailler davantage avec les compagnies étrangères spécialisées dans le domaine énergétique, notamment dans les hydrocarbures.
Lors de l’inauguration à Alger du nouveau siège de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), le ministre a rassuré les entreprises étrangères présentes à la cérémonie – à l’instar des compagnies Total, Eni, Repsol – qu’elles seront désormais « associées à la concertation » pour concrétiser plus d’investissements « mutuellement bénéfiques » dans le secteur énergétique.
Illustrant le changement de cap dans la politique de la compagnie nationale des hydrocarbures (Sonatrach) vis-à-vis de ses partenaires étrangers, M. Guitouni a mis en relief les « grands efforts » fournis par le groupe pétrolier et gazier algérien pour le règlement des nombreux litiges avec ses partenaires et ses associés.
Depuis 2016, a-t-il relevé, Sonatrach s’est lancée dans un processus de règlement des contentieux avec ses partenaires étrangers: des litiges nés de l’application à partir de 2006 de la loi sur les hydrocarbures imposant une taxe sur les superprofits, largement contestée par les entreprises pétrolières étrangères en activité en Algérie.
Au sujet de la loi sur les hydrocarbures, M. Guitouni a fait savoir que sa révision « arrive à sa fin ».
Le ministre a insisté sur la nécessité de « reconstituer les réserves du pays ».
« Les deux tiers du potentiel existant reste inexploité, ce qui nous renseigne sur l`importance de l`effort qui reste à mener », a-t-il souligné.