« Notre seule motivation est la recherche de la sécurité énergétique », a expliqué le ministre béninois chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale à la 44e session du Conseil des ministres de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO)
Les ministres des pays membres de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) envisagent la création d’une banque africaine de l’énergie, afin de soutenir la croissance et le développement du secteur de l’énergie du continent, en particulier le secteur du pétrole et du gaz, a appris Xinhua le 2 novembre à Cotonou, au Bénin, auprès de la 44e session du Conseil des ministres de l’organisation.
S’exprimant lors de la cérémonie inaugurale, le ministre béninois chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, a salué la décision. « Notre seule motivation est la recherche de la sécurité énergétique », s’est-il réjoui, en estimant que l’Afrique était ouverte et prête à embrasser les innovations énergétiques.
« Le pays subsaharien ayant le rang le plus élevé dans l’accès à l’énergie par habitant se classe à la 95e position, et 34 des 46 pays ayant les taux les plus faibles d’accès à l’énergie au niveau mondial sont africains », a-t-il fait observer.
D’après l’APPO, face aux besoins de développement du continent, la banque vise à aider l’Afrique a avoir un plein contrôle sur l’industrie des hydrocarbures pour ne pas dépendre des bailleurs de fonds qui pourraient ne pas partager le point de vue des producteurs africains sur la nécessité d’exploiter les ressources pétrolières et gazières du continent; face au discours climatique international qui recommande de ne plus investir dans les hydrocarbures. Officiellement, sept pays membres de l’APPO ont exprimé l’intérêt pour accueillir le siège de la banque : Côte d’Ivoire, Algérie, Bénin, Ghana, Nigeria, Egypte, Afrique du Sud.