Selon les statistiques officielles, le débit de production journalier au cours des neuf premiers mois de l’année était de 37 638 barils de pétrole brut et de 202 772 millions de British Thermal Unit (MMBTU) de gaz naturel. Au niveau des produits pétroliers, la production totale, incluant les importations, était de 2,84 millions de tonnes métriques
La Côte d’Ivoire a enregistré un débit de production journalier de 37 638 barils de pétrole brut et de 202 772 millions de British Thermal Unit (MMBTU) de gaz naturel de janvier à septembre 2019, selon les données de la présentation faite par le ministère du Pétrole, de l’Energie et des Énergies renouvelables au conseil des ministres du 18 décembre dernier.
Cela représente une production de près de 10,3 millions de barils de pétrole brut (10 275 096 dans le détail) et 55,3 MMBTU de gaz naturel ( 55 356 710,6 MMBTU dans le détail), en hausse respectivement de 22,23% et de 4,01% par rapport aux résultats obtenus au 30 septembre 2018.
La part de l’Etat dans les opérations de prospection/exploitation des hydrocarbures a été de 133,222 millions de dollars US (environ 77,705 milliards de francs CFA) à fin septembre 2019, “en baisse de 12,15% par rapport aux résultats obtenus à fin septembre 2018 et de 2,56% par rapport aux prévisions de revenus, du fait principalement des effets conjugués de la modification des conditions de partage, de la baisse des prix de valorisation du pétrole brut et de la baisse du prix de valorisation du gaz naturel sur le bloc CI-27.”
En ce qui concerne les produits pétroliers, la production totale, incluant les importations de base, a été de 2,8 millions de tonnes métriques (2 844 158,91 TM dans le détail), ce qui représente une hausse de 15,43% par rapport à fin septembre 2018, selon le communiqué publié à l’issue du conseil des ministres.
Les droits émis sur les produits pétroliers ont aussi connu une croissance, de 23,04%, passant de 224,266 milliards de F CFA en 2018 à 275,927 milliards de francs CFA de janvier à septembre 2019. Le gouvernement souligne que ce sont les “mises à la consommation” qui ont constitué le principal facteur de cette croissance.