Mercredi 04 mars à Vienne, certains pays producteurs de l’Opep poussaient pour une baisse supplémentaire de la production comprise entre 1 et 1,5 million de barils par jour (bpj)
L’Arabie saoudite et d’autres pays producteurs de pétrole, membres ou non de l’Opep, ne sont pas parvenus mercredi, à Vienne, à convaincre la Russie d’accepter une nouvelle réduction de la production de pétrole afin d’enrayer la baisse des cours provoquée par l’épidémie de coronavirus, a appris Reuters auprès d’une source l’Opep.
La Russie a proposé simplement de prolonger jusqu’à la fin du deuxième trimestre les réductions de production déjà appliquées par les pays du groupe Opep+, où Etats membres et non membres du cartel se retrouvent.
Ce programme porte sur une réduction de la production de 2,1 millions de bpj.
Le 04 mars à Vienne, certains pays producteurs de l’Opep poussaient pour une baisse supplémentaire de la production comprise entre 1 et 1,5 million de barils par jour (bpj).
Le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, qui s’est entretenu avec son homologue saoudien, le prince Abdelaziz ben Salman, est rentré à Moscou pour des consultations, selon des sources présentes à Vienne.
Il sera de retour dans la capitale autrichienne vendredi 06 mars pour une réunion plénière ministérielle des pays de l’Opep+. Les ministres de l’Opep se seront réunis la veille.
Le baril de Brent a perdu 15% de sa valeur depuis le début de l’année en raison de la baisse de la demande liée à l’épidémie de coronavirus qui affecte l’économie mondiale et a fait plus de 3 000 morts depuis décembre.
Mercredi, l’or noir se traitait à environ 52 dollars le baril, un prix insuffisant pour de nombreux pays de l’Opep pour équilibrer leurs budgets.
Le président russe Vladimir Poutine a cependant jugé dimanche que les cours actuels du brut étaient acceptables pour le budget de son pays.