Le Burkina Faso accueille un atelier de l’Association des raffineurs africains sur la chaîne de valeur du gaz de pétrole liquéfié (GPL)




L’atelier se tient à Ouagadougou pendant trois jours (22 – 24 août) et examine le potentiel du GPL (sous la forme du butane et du propane) en Afrique

 

L’Association des raffineurs et distributeurs africains (ARA) tient à Ouagadougou, depuis le 22 août, un atelier sur le potentiel du gaz de pétrole liquéfié (GPL) en Afrique et sa chaîne de valeur (butane et propane).

La Société nationale burkinabé des hydrocarbures (SONABHY), dont le directeur général, Hilaire Kaboré, assure la présidence du comité exécutif de l’ARA depuis mars 2018, participe à cette rencontre.

Au cours de l’événement de trois jours (22 – 24 août 2018), les participants vont «mener une large réflexion sur la chaîne de mise à la disposition du consommateur de ce produit de grande consommation».

Les 80 participants, de diverses nationalités, vont partager les expériences en matière d’importation, raffinage et transport du gaz butane.

Ils vont aussi évoquer sa mise en bouteille, les autres modes de consommation de ce produit, sans oublier la fiscalité et la tarification y relatives.

La rencontre de Ouagadougou enregistre également la présence d’acteurs nationaux du gaz butane (acteurs institutionnels, distributeurs, transporteurs).

Le gaz butane est de plus en plus un produit de grande consommation. Il se veut une alternative pour freiner l’utilisation du bois de chauffe dans les ménages.

Au Burkina Faso, les consommateurs de ce produit se trouvent en majorité dans les zones urbaines.

Malgré la subvention de l’Etat pour le rendre accessible, l’écrasante majorité de la population rurale trouve que le coût du gaz butane au Burkina Faso (environ 2000 F CFA pour recharger la bouteille de 6 kg et 5 000 F CFA pour la bouteille de 12 Kg) est élevé.

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