Le président de la République sud-africaine promet « des milliers » d’emplois dans les énergies renouvelables
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa (photo) a promis, le 8 février, lors de son discours annuel à la nation, la fin prochaine des coupures de courant qui plomblent la première industrie du continent, à seulement quelques mois des prochaines élections.
« Nous avons établi un plan clair pour mettre fin aux délestages », a-t-il déclaré devant les parlementaires au Cap. « Le pire est derrière nous et la fin des coupures de courant est enfin à portée de main », a-t-il ajouté, promettant « des milliers » d’emplois dans les énergies renouvelables.
Des élections pourraient être organisées courant mai en Afrique du Sud. Les citoyens doivent se rendre aux urnes pour renouveler leur Parlement, qui désignera le prochain président.
M. Ramaphosa, comme il le fait depuis des mois, a rappelé les progrès accomplis depuis la fin de l’apartheid et l’arrivée aux affaires, il y a trente ans, du Congrès national africain (ANC) toujours au pouvoir.
Sans le nommer, le président de 71 ans s’en est vivement pris à son prédécesseur en affirmant que les « plus grands dégâts » causés au pays après la démocratie ont été infligés par la période de corruption massive qui a marqué le règne de l’ancien président Jacob Zuma (2009-2018).
Le mois dernier, Zuma, 81 ans, a été suspendu de l’ANC après avoir annoncé en décembre qu’il soutiendrait un nouveau parti dissident baptisé uMkhonto We Sizwe (MK).
« Pendant dix ans, des individus au plus haut niveau de l’État ont conspiré avec des particuliers pour prendre le contrôle et réorienter des entreprises publiques (…) et d’autres institutions publiques », a déclaré M. Ramaphosa.
Des « milliards de rands », soit des centaines de milliers d’euros, « qui étaient censés répondre aux besoins des Sud-Africains ordinaires ont été volés », a-t-il rappelé.