Dépendante principalement des exportations de pétrole, l’Angola reçoit un soutien de 487,5 millions de dollars du FMI




L’enveloppe a été approuvée par le conseil d’administration du Fonds monétaire international le 11 janvier

 

 

Le Conseil d’administration du FMI a approuvé, lundi soir, le décaissement de quelque 487,5 millions de dollars en faveur de l’Angola, qui souffre de la faiblesse des prix du pétrole provoquée par la pandémie de Covid-19, a annoncé le 11 janvier l’institution de Washington.

Cette aide financière est accordée dans le cadre d’un accord triennal de quelque 3,7 milliards de dollars (valeur de l’époque) qui avait été approuvé le 7 décembre décembre 2018 au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) du Fonds monétaire international. Cet outil prévoit un accompagnement plus prolongé du FMI à l’appui d’un programme ainsi que des délais de remboursement plus longs des prêts accordés.

Avec ce nouveau décaissement, le FMI porte à près de 3 milliards de dollars le montant déjà accordé à ce pays du sud-ouest de l’Afrique qui dispose d’importantes richesses pétrolières (deuxième producteur en Afrique après le Nigéria) et minières mais dont une grande partie de la population vit dans la pauvreté.

Le plan triennal « vise à restaurer la viabilité extérieure et budgétaire, à améliorer la gouvernance et à diversifier l’économie pour promouvoir une croissance économique durable tirée par le secteur privé », a rappelé le Fonds dans un communiqué.

Le FMI note que le choc économique provoqué par la pandémie de Covid-19 « continue d’avoir un impact négatif sur l’économie et la population angolaises ». « La production et les prix du pétrole restent faibles et les effets sanitaires et sociaux de la pandémie continuent de se faire sentir », note-t-il.

À l’issue d’un quatrième examen de l’économie angolaise dans le cadre du programme triennal, le FMI constate que malgré ce contexte difficile, « les autorités (…) restent résolument engagées dans le programme ».

« Les autorités sont parvenues à un ajustement budgétaire prudent en 2020 qui comprenait des gains de recettes non pétrolières et une limitation des dépenses non essentielles, tout en préservant les dépenses essentielles en matière de santé et de filets de sécurité sociale », conclut le FMI qui a donc décidé approuvé le décaissement de cette somme.

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